Stage de Danse Flamenca

L’objectif premier des stages et des cours est l’acquisition des bases essentielles à la compréhension et la pratique de l’art flamenco, par l’exposition des différents styles qui le caractérisent : tango, rumba, sevillana, soleá, siguiriya.
Cécile Apsâra transmet avec passion et justesse l’expression d’un savoir appris tout au long d’une expérience. Sa pédagogie emprunte à d’autres disciplines (aïkido, méthode Feldenkrais, yoga) des techniques de respiration, d’étirements et de placements, appropriés à la prise de conscience du corps et de ses mouvements. De plus, elle développe l’oreille musicale et le sens du rythme par des exercices d’écoute et de pratique de la percussion et du chant.
Enfin, le but de son enseignement est de mettre en œuvre ces acquis, par le plaisir de la danse et de l’improvisation au sein de rencontres festives.

+ d’info : télécharger le document d’information :

doc_stages.pdf

 

Eclairages

Le spectateur européen a depuis belle lurette perdu sa candeur culturelle : ses yeux ont beaucoup vu, beaucoup lu et ses oreilles ont été copieusement sollicitées. C’est même là l’un des privilèges de nos sociétés « évoluées ». Le Flamenco, pour sa part, a déjà beaucoup voyagé dans nos pays et peu d’entre nous pourraient aujourd’hui jurer que dans leur esprit la case correspondant à cet art se trouve vide de toute définition (même embryonnaire), vide de connotation, vide d’à priori…Or les informations et les émotions recueillies lors d’une première exposition au Flamenco sont aussi fortes et déterminantes que nos premiers souvenirs : elles sont quasi-indélébiles et définissent ce que nous allons chercher, espérer, attendre inexorablement lors des prochaines rencontres.

Ceux qui ont connu le Flamenco des années 1930 auront goûté sa version édulcorée riche de trilles, guiches et œillades dévastatrices, ceux qui l’ont découvert dans les années 195O auront eu droit aux accents du mélodrame et à l’éclosion des rythmes avec les grandes compagnies de danse (Rosario et Antonio, Pilar Lopez, Carmen Amaya), ceux qui auront attendu la fin des années 6O auront assisté à un retour vers la sobriété et la primauté du chant (Antonio Mairena, les sœurs de Utrera, Fosforito, Chocolate). Les adeptes plus récents ont pu apprécier Camaron, Paco de Lucia ou Enrique Morente tout en mesurant les fulgurants progrès de la danse, portée par une pléiade de très brillants artistes.

Au gré des courants artistiques plus généraux développés dans d’autres disciplines (peinture, littérature, musique, arts de la scène), mais aussi du contexte économique et des préoccupations sociales, les aspirations du public ont varié et les créateurs de spectacles ont su satisfaire les attentes en faisant le choix tantôt du pur plaisir récréatif, tantôt de la transmission de messages culturels et sociologiques ou encore celui de la gravité des questionnements historiques et existentiels … De la configuration minimale (chant a capella) à l’animation des ballets tirés à quatre épingles, tout en passant par la reconstitution des ambiances familiales, le cabaret et les arguments de théâtre, le Flamenco a fait sa route sous bien des éclairages et a toujours su se régénérer pour déjouer les pièges d’une fossilisation stérile.

Pour ceux qui découvrent le Flamenco aujourd’hui, le choix sera pléthorique car chaque grand spectacle se présente désormais comme un festin : rien n’est laissé au hasard, les petits plats sont mis dans les grands et les chefs de cette gastronomie se nomment directeurs artistiques. Ils nous pourvoient de tant de riches victuailles que nos papilles s’affolent et peinent à faire leur choix entre l’attrait des saveurs mélangées, la force crue des condiments et la décisive qualité des produits…

Dans ces présentations parfois protéiformes du Flamenco, tout devient question d’habileté dans les dosages : diversification des instruments d’accompagnement, retouches dans la lumineuse poétique populaire, emprunts musicaux au jazz, à la bossa-salsa ou aux disharmonies contemporaines, scénographies et lumières hésitant entre « Nosfératu » et « le Magicien d’Oz », chorégraphies ambitieuses, métissages thématiques et hasardeux rapprochements avec l’Orient… tout un arsenal d’habillages est plaqué sur l’ossature rythmique opportunément immuable du Flamenco.

Certaines évolutions formelles peuvent se révéler heureuses et porteuses d’avenir, d’autres revendiquent simplement l’accès aux douteux portails de l’ « effectisme » et de la création mondialisée. L’ultime touche est apportée par la brillance de l’enveloppe finale, tour à tour d’inspiration gitane (gravité, chatoiement baroque et géniale désinvolture autorisée par l’ancestrale domination des rythmes) ou d’inspiration non-gitane (paya), plus marquée par la finesse et le soin apportés à l’exécution, la concentration respectueuse et la recherche esthétique. Du néo-classicisme aux créations d’avant-garde, l’éventail actuel est large, et le spectateur peut s’en réjouir, mais il est abandonné seul face à ses responsabilités : à lui de faire son marché, le buffet est bien dressé et Dieu reconnaîtra les siens !

Pourtant, on nous avait donné de solides pistes : il y était question d’un art ancestral et indemne de toute contamination, d’une sorte de dinosaure né tout habillé échappant aux vicissitudes des modes, d’un art « primitif » tapi au fond des gorges et sous d’affriolants volants censurés par l’Inquisition, d’une expression issue du génie involontaire de quelques incontrôlables illettrés nommés gitans …

Rien de tout cela n’est totalement faux, ni totalement vrai, bien entendu. Les gitans ? ils ne sont pas les seuls détenteurs du Flamenco et n’en sont probablement pas davantage les seuls géniteurs : gardons à l’esprit que seule l’équation andalouse a débouché sur ce résultat. Le substrat folklorique, lui-même composite, (à l’image des communautés juives, maures, gitanes et chrétiennes qui ont cohabité en Andalousie), reste encore apparent sous les sédiments frais des deux siècles d’existence documentée de cet art. Un art ancestral ? né à la fin du 18° siècle, il est bien jeune au regard de l’histoire, même si ses matériaux de base sont très anciens et ont été revisités, selon un procédé précisément cher aux gitans tout au long du chemin qui les a conduits de l’actuel Rajasthan à l’Occident…Un art monolithique étranger aux modes ? difficile à défendre quand on sait qu’il apparaît en plein Romantisme, en plein engouement pour le mystère des peuples oubliés, la bohème et l’exotisme orientaliste. L’Andalousie devient pour l’Europe le territoire du rêve. Qui plus est, cet art éclot et trouve un auditoire au moment précis où l’Espagne cherche des moyens d’expression artistique nationale, met en lumière ses singularités pittoresques et son génie populaire (costumbrismo) : le pays s’efforce de secouer le joug des influences françaises et italiennes alors dominantes dans la musique, la danse, le théâtre et la vie sociale.

Loin des urbanités décriées, un Flamenco encore maladroit exorcise ses douleurs et ses liesses au hasard des rues et dans les arrière-salles de tavernes, des spectacles privés sont judicieusement improvisés pour des voyageurs et des intellectuels assoiffés d’insolite et d’émotions authentiques (Doré, Davillier, Mérimée, Dumas, Gautier)… La naissance du Flamenco s’inscrit si bien dans l’air du temps qu’il est permis de penser à d’opportunes coïncidences, doublées d’un avènement artistique inespéré.

Un avènement inespéré, car porté au jour par de pauvres hères confrontés à l’inexpugnable misère, à l’injustice sociale ou raciale, au mystère du monde et à la fatalité de leur propre malheur, ce style plus rustique qu’archaïque (et plutôt dérangeant) va trouver, contre toute attente, une audience suffisante pour assurer durant un demi-siècle les beaux jours des cafés cantantes (cafés-concert), étape décisive dans la codification et la professionnalisation qui en feront officiellement un art à part entière. L’expression première, « primitive », jaillie de l’homme sans appel à témoins, aura été de courte vie puisque dès le milieu du 19° siècle, nous retrouvons le Flamenco en phase d’affinage esthétique et tributaire du goût d’un public.

A partir de là tout est dit, ou presque, et il faudra bien nous y faire : comme la peinture plastique a supplanté la chaux sur les murs andalous, le glaçon a supplanté la gargoulette et le cheval-vapeur a supplanté la mule ou l’âne, le plateau scénique a supplanté la taverne du cantaor : le Flamenco est affaire de professionnels et cela ne date pas d’hier. En contrepoint, le Flamenco « intime » a toujours existé (au sein des familles gitanes ou lors de réunions privées) et il a même rempli une importante fonction d’archivage vivant, de référence-refuge à l’époque des plus grandes dérives commerciales (Opera Flamenca, années 1930). Mais nous devons derechef oublier nos attentes de miraculeuses improvisations, fomentées par tant de lyriques impressions de voyage, tant d’admirables mots centrés sur l’illusoire « pureté » du cante ou du baile découverts loin du velours des théâtres, lors de rencontres privilégiées qui ne font que confirmer le public dans son délit de non-initié et propagent les malentendus sur l’authenticité de cet art…

Car à la fin du compte, que faut-il attendre du Flamenco ? Si son adaptation versatile à la scène assure sa survie commerciale, est-ce à dire que sa survie artistique est nécessairement condamnée ? La qualité du Flamenco est entre les mains de ses artistes, au-delà même des exigences de sa « mise en art » scénique : du degré de sincérité dans la reproduction fidèle ou la transposition actualisée des sentiments exprimés par leurs prédécesseurs dépend en grande partie l’émotion ressentie par le public. Les formes pourront aller de l’âpreté la plus élémentaire à la plus grande sophistication, l’essentiel n’est pas là : embusquée sous les voiles de l’élaboration artistique, c’est la trajectoire de l’âme humaine qui nous chavire. La chaîne ne doit pas être interrompue et chaque artiste doit se sentir gravide du poids de l’héritage flamenco : si son cœur n’en est pas pétri et n’en parle pas, la performance restera lettre morte. Et si nous sommes là, toujours fidèles aux rendez-vous multiformes du Flamenco, c’est qu’intuitivement nous savons que ses plaintes et ses paroxysmes (parfaitement conjugables au passé, au présent et même au futur) sont capables de générer l’imprévisible magie à naître d’une main, d’un cri, d’un regard ou d’un accord de guitare en un instant de miraculeuse complicité avec notre état d’âme, notre soif de sentiment et de beauté.

Le Flamenco n’est pas une discipline artistique, c’est un art habité et incandescent : il mobilise et consume l’homme de part et d’autre des feux de la rampe. Au-delà du singulier langage sonore et visuel propre au genre, tout spectacle fidèle à l’essence de l’art flamenco demande une implication émotionnelle, où la tension de l’artiste n’a d’égale que celle du spectateur. Tout y est fait d’instants précieux, de moments-clé où les sens en alerte décryptent les échos du passé, les nuances de l’interprétation et le degré d’intelligence entre les membres de la trilogie chant-guitare-danse, car c’est de leur conjonction éphémère que peut surgir la surprise et le ole. Avec une affectueuse pointe de voyeurisme, l’amateur guette aussi le moment où l’artiste va sortir du cocon qu’il a tissé pour affronter la scène, le moment d’inspiration irrépressible qui va le mettre en danger, le pousser vers un dépassement et le conduire à faire appel au registre des instincts.

L’une des clés essentielles de la force du Flamenco se cache peut-être là, dans la révélation d’une expression instinctive devenue socialement incorrecte dans nos contrées : les artistes sont alors nos porte-voix et nos « porte-corps » dans la recherche de la grâce et de la beauté tout comme dans l’enivrante expression de la violence, de l’énergie furieuse et libre, de la rage à nier la mort et à défier la vie.

Avec une gourmandise toujours renouvelée, l’aficionado explore les strates graduellement accumulées par des générations d’artistes pour faire du Flamenco une aventure esthétique et humaine unique, et c’est avec une obstination silencieuse qu’il y guette la palpitation primordiale et nue de ses instincts enfouis, comme on convoite la cerise sur le gâteau.

« el francés halla en lo ibérico lo que él ya no tiene, lo que ya no puede tener, por exceso de cultura y sofocacion del instinto » (A. Gonzalez Climent).

« le français trouve dans les choses ibériques ce qu’il n’a plus, ce qu’il ne peut plus avoir, par excès de culture et suffocation de l’instinct ».

Anne-Marie Virelizier, danseuse et historienne


Le Rocio


Les studios de danse

Le Triangle :
Bd de Yougoslavie – BP 90160 – 35 201 – Rennes
métro Triangle – bus 32, 33, 61
tel : (0033) (0)2 99 22 27 27
e-mail : infos@letriangle.org
en savoir plus

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Studio Moana

Adresse : Bât. C, 12 rue Louis Kérautret Botmel, 35000 Rennes (plan ci-dessous)

  • Bus :
    • arrêt Sauvaie (C1) : arrivée par la rue Louis Kérautret Botmel
    • arrêt Gohier (C2, 11) : arrivée par la rue Michel Gérard, passer à gauche du banc entre les arbres. 🙂
  • Métro : station La Poterie : arrivée par la rue Michel Gérard
  • TER : station Gare de La Poterie
  • En voiture :
    • Sortie rocade n° 4 / Les Portes des Loges / Chantepie / Châteaugiron / La Guerche-de-Bretagne / La Poterie
    • Prendre D463 / Rue de Châteaugiron en direction de La Poterie
    • Après 800m, au coin du Brit Hotel, prendre à gauche rue Louis Kérautret Botmel
    • Se garer dans la rue, le studio sur trouve à 100m sur la droite dans l’immeuble de la Vitrine Médicale
  • Trouver l’entrée :
    • Le bâtiment C est l’immeuble le plus proche de la barrière, en face du grillage
    • Entrer dans le bâtiment C par le hall de l’immeuble, le studio est au RDC sur la gauche


 

Anne-Marie Virelizier, danseuse et historienne

Anne-Marie-web.jpgAuteur du texte dans Flamencos, la rage et la grâce, ouvrage publié en collaboration avec René Robert aux éditions Syros Alternative en 1992, Anne Marie Virelizier y expose dans plusieurs chapitres («un monde à part», «l’attrait du flamenco», « le spectre de l’imposture», «le spectre de l’innovation») des réflexions sur le flamenco qui sont toujours d’actualité. Elle y aborde les questions récurrentes de modes et de constantes dans le flamenco, du rapport entre évolution et modernisme, de l’authenticité, de commercialisation de cet art ou des relations qu’il entretient avec les folklores andalous.

> voir article Eclairages

Ayant passé son enfance au Maroc et eu des contacts précoces et continus avec l’Espagne, Anne Marie Virelizier élit pour second domicile un village de l’Aljarafe sévillan et obtient une maîtrise d’espagnol à la Sorbonne sur le thème du folklore de la Basse Andalousie. Son mémoire de maîtrise sur la Sevillana sera d’ailleurs publié en 1983 par la Mairie de Séville.

Après avoir eu longtemps une expérience d’aficionada ainsi qu’une pratique de la danse, en France comme en Espagne, elle s’investit de 1981 à 1984 dans l’animation d’une peña très active à Paris.

Prenant du recul avec les pratiques amateurs, Anne Marie Virelizier collabore à l’organisation de spectacles pour le Festival de Paris 1989, pour la Biennale de Séville 1990 alors sous la direction de José Luis Ortiz Nuevo. Dans la même période elle commence à rédiger des articles de divulgation et des plaquettes de festivals, où elle va directement à l’essentiel.

Depuis le début des années 90 elle donne des conférences à Séville, Paris, Tarbes, Bayonne, Toulouse, dans la peña de Flamenco en France, où elle laisse une large place au débat, contribuant ainsi à développer les capacités de discernement des amateurs comme du grand public.

(Source : Les Voix du Cante)

Cécile Apsâra, danseuse et chorégraphe

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Disponible en anglais

Danseuse, actrice, chorégraphe, pédagogue et médiatrice artistique spécialisée en flamenco.
Membre de l’International Dance Council CID (UNESCO).

CV complet à télécharger : ici

Le travail de Cécile Apsâra prend racine d’abord à Paris dans l’univers de la culture des années 60/70, puis à Madrid et Séville dans celui du flamenco. Fascinée par l’aspect théâtral de cet art extraordinaire, elle l’étudie pleinement en Espagne auprès des plus grands artistes. Acceptée et intégrée dans plusieurs familles d’artistes gitans (Pedro Bacan, Angelita Vargas, Rafael Amador PATA NEGRA ), elle se plonge dans la vie et les coutumes d’un pays afin d’en comprendre l’essence. Elle a été membre de plusieurs compagnies dont celle d’Antonio Gades.

Avec le flamenco au cœur de son travail, Cécile Apsâra a créé de nombreux spectacles alliant tradition et modernité.

En outre, Cécile Apsâra est très soucieuse de préserver la transmission du répertoire traditionnel flamenco, qui reste à la source de toute création et fait partie d’un patrimoine vivant. Elle propose un spectacle conférence pour une découverte de l’art flamenco à travers l’image, la musique et la danse.

Installée à Rennes depuis 2000, pionnière dans ce domaine, son expérience de pédagogue s’est développée de façon croissante. Elle a formé des musiciens et danseuses amateurs et professionnels et a fidélisé un nouveau public sur le territoire breton.

Sa connaissance du théâtre, de l’analyse dramaturgique, du romantisme, les savoirs théoriques et pratiques du flamenco accumulés depuis le début de la carrière de Cécile Apsâra lui confère un rôle privilégié de pédagogue, médiatrice artistique par différents biais :

• la formation professionnelle : enseignement des fondamentaux et exploration créative dans les conservatoires, grandes écoles, associations.

• le conseil auprès des programmateurs en matière de flamenco,

• l’aide à la préparation de rôles d’artistes à l’opéra, au théâtre, pour des films, des numéros de magie ou de patinage artistique,

• la médiation en relation d’aide, affirmation de soi et développement personnel, dans les associations de femmes, entreprises, etc.

Le flamenco de Cécile Apsâra, force, résistance, dialogue vivant

Le flamenco est un moyen extraordinaire d’exprimer sa colère et sa frustration. Il dénonce toutes les injustices et représente pour Cécile la force et la résistance, un moyen d’affirmer sa dignité.

> en savoir plus

> Celle qui cadre son esprit sauvage et libre par Marine Combes YEGG magazine, mai 2014

Les débuts

Née à Paris, dans une famille de musiciens — son arrière grand-père le pianiste et compositeur Edouard Risler, son oncle Jean-Charles François, compositeur de musique contemporaine et sa mère Anne-Marie François, pianiste, tous deux jouant avec l’ensemble Musique Vivante, Mauricio Kagel, Jean-Pierre Drouet… — très jeune, Cécile Apsâra commence à explorer divers moyens d’expression artistique (musique, danse, peinture). Elle commence la danse classique à l’âge de 7 ans à la Schola Cantorum, puis pratique la danse africaine et le aïkido. En 1989, elle obtient avec mention très bien sa Maîtrise d’Etudes Théâtrales sur “la figure de la courtisane dans le théâtre de la 1ère moitié du XIXè siècle”, à l’Université de Paris III sous la direction d’Anne Ubersfeld.
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Elle débute au théâtre dans le spectacle CES GENS QUI HABITENT DANS LES MAISONS DE VERRE aux côtés d’artistes tels que Mark Tompkins, avec le Théâtre Autarcique dans les festivals de Nancy en 1979, de Sarrebrück (Allemagne) et de Polverrigi (Italie) en 1980.

Elle travaille dans deux créations de Carolyn Carlson: en 1988, dans DARK en tant qu’assistante scénographe de Frédéric Robert, et dans STEPPE en 1990, en tant qu’assistante costumière.

Le flamenco traditionnel

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En 1986, c’est en Espagne, à Madrid mais surtout à Séville qu’elle part chercher l’esprit et la pratique de l’enseignement du flamenco auprès des grands maîtres pendant plus de dix ans : Angel Torres, Carmen Cortes, Ciro, Farruco, Juana Amaya, Manolo Marin, Angelita Vargas Sa rencontre avec Antonio Gades lui a apporté la rigueur et la discipline de la direction de ballet ainsi que la connaissance du répertoire traditionnel et contemporain du ballet flamenco.
Elle défend un flamenco authentique tout au long de sa carrière, notamment dans CABARET FLAMENCO, ou plus récemment 4×3=FLAMENCO, spectacles traditionnels où elle s’entoure de musiciens de qualité tels que Alberto Garcia, Mathias Berchadsky, Blas Deleria, Olayo Jimenez, Pedro Viscomi Martin
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Les créations contemporaines

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Avec le flamenco au cœur de son travail, la chorégraphe croise théâtre, danse, musique, art plastique sans cesser de les relier aux inquiétudes et aux réalités du monde actuel.

SOLEA DE LA DAMA (création en 1996 – Séville) : une adaptation intimiste de la «Dame aux Camélias».

SECRET ARIA (1997 – Séville) : un flamenco aux prises avec la femme au travail dans la société contemporaine.
Cette pièce représente la jeune création andalouse pour la première fois aux Rencontres Chorégraphiques de Madrid au Théâtre Albeniz en 1997 et fut très applaudie au Théâtre Mogador à Paris en 2000 dans le cadre du Festival Les Estivales de danse.

Avec PASSION ARIA (2005 – Rennes) sa recherche s’est concentrée sur la suite du spectacle SECRET ARIA, en particulier avec le grand maître Manuel Soler avec qui elle crée les dessins rythmiques du spectacle. Réunissant artistes rennais, parisiens et andalous, PASSION ARIA a été créé en 2005, à St Avertin à côté de Tours (37), Pôle Sud à Chartres de Bretagne (35) et au Carré-Sévigné à Cesson-Sévigné (35).

En 2006, elle travaille avec le comédien Guillaume Doucet, le guitariste Steven Fougères et le percussionniste Jean-Marie Nivaigne autour d’une lettre de Mérimée puis autour de celles du peintre Nicolas de Staël. Cette rencontre a produit la création des spectacles FLAMENCO DE GRAND CHEMIN et ENTRE TIERRA Y CIELO représenté au Musée de Beaux-Arts de Rennes et au Théâtre de la Paillette en juin 2006. Commande du Festival Les Scriludes.
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Entre 2012 et 2015, Cécile Apsâra a travaillé sur un solo de flamenco contemporain SOL qu’elle expérimente dans différents lieux : studios de danse, cafés, musées, jardins, et dans divers cadres : festival de poésie, Portes ouvertes d’Ateliers d’artistes, etc.

Portée par le pas des ancêtres, la danseuse interroge la danse sociale pour enfin naître à elle-même, dans le mouvement de la force intérieure.

Danse Théâtre

En 2016, elle a créé avec Véronique Bouvet, un conte dansé flamenco, OMA la “trop” merveilleuse histoire de Cendrillon qui aborde les thématiques telles l’esclavagisme moderne, la migration et la discrimination et par là même, les questions bien présentes de pluralisme, féminisme et fraternité.
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L’occasion pour elle d’évoquer son propre parcours, sa relation au flamenco et ses différentes expressions sous un angle nouveau, percutant, engagé et comique.

Regard extérieur : Guillaume Doucet.

Aide à la mise en scène : Rozenn Tregoat.

L’émancipation se conte à travers le flamenco de Marine Combe Yeggmag.frJanvier 2017 > lire

Les actions de sensibilisation

Elle invente diverses actions culturelles originales en collaboration avec des centres culturels, collèges lycées, maisons de retraite, etc.

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rené Robert conf

¿FLAMENCO? (2005 – Rennes) : Spectacle-conférence pour une découverte de l’art flamenco à travers l’image, la musique et la danse. 
Disponible en français, en anglais et en espagnol.

Représenté dans nombreux théâtres, centres culturels et festivals en Bretagne, Ile de France, Luxembourg, Suisse…

SUITE FLAMENCO (2008 – Rennes) : Pièce de sensibilisation proposant une variation dansée, un voyage à travers différents styles du flamenco du plus profond au plus festif. Une approche sensible aux multiples visages en solo, duo ou trio…

Représenté dans divers lieux : festivals, centres socioculturels, maisons de retraite, fêtes de quartier, soirées privées, cabarets… depuis 2009 à ce jour. (Création au Festival Théâtre en Rance au Théâtre des Jacobins à Dinan (22).
Festival Rendez-vous Contes, Quimper, 2011, stade Rennais, 2011, etc.)

MADISON FLAMENCO (2012 – Noyal sur Vilaine) : danse participative. Cécile Apsâra, danseuse et chorégraphe, invente et transmet un madison flamenco. Dans le cadre de CIRQUE OU PRESQUE à l’INTERVALLE de Noyal-sur-Vilaine(35), après Boris Charmatz et son madison contemporain, Olivier Férec et son madison burlesque.

CONTE-MOI LA LIBERTE ! (2017 – Rennes) : une action émancipatrice où le divertissement et le politique se côtoient, une expérience à renouveler dans d’autres villes.

Spectacles avec les amateurs

LAS CARMEN (création en 2008 à Rennes) : un spectacle de flamenco avec plus d’une centaine d’élèves des ateliers d’APSÂRA Flamenco et une dizaine d’artistes professionnels. Le triangle, cité de la danse à Rennes. 7 et 8 juillet 2008.

ANDA JALEO (création 2012 à Rennes) : un spectacle de flamenco autour de la guerre civile de 1936 en Espagne avec les élèves des ateliers d’APSÂRA Flamenco. Le triangle, cité de la danse à Rennes, juillet 2012.

Les collaborations artistiques

Cécile Apsâra va partager son expérience artistique et sa connaissance de la culture flamenca avec différents artistes.

Installée à Rennes, en 2001, elle est chargée de la chorégraphie du spectacle RACINES VAGABONDES de Patrick Massé présenté au Vieux St Etienne à Rennes, spectacle où elle est à la fois danseuse et cavalière.
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Depuis 2003, elle crée et interprète des chorégraphies flamenco sur musique bretonne avec le groupe KENDIRVI, notamment dans le cadre de Yaouank sur la scène du Liberté (2004) ou au Festival Bol d’Eire, (2007).

Cécile Apsâra s’est aussi tournée vers le cinéma d’animation en créant une chorégraphie pour le film LE CID d’Emmanuelle Gorgiard sur une musique de Titi Robin. Elle y a contribué en apportant son savoir-faire pour former les animateurs des marionnettes, enregistrer les sons des pieds et des mains et aider à concevoir les postures et mouvements pour les rendre “flamencos”. Ce film a été diffusé sur la chaîne ARTE en octobre 2006.

Entre 2007 et 2010, Cécile Apsâra a développé un travail d’échange avec le musicien cubain Beni Medina. La recherche sur la Rumba flamenca mélangée au Son cubain a abouti à la création du spectacle SALSA FLAMENCO représenté dans divers lieux à Rennes, en Bretagne…

En 2010, elle collabore avec Stéphanie d’Oustrac, chanteuse lyrique, pour la préparation du premier rôle dans CARMEN mis en scène par Jean-François Sivadier à l’Opéra de Lille.

La transmission

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Cécile Apsâra transmet avec passion et justesse l’expression d’un savoir appris tout au long de son expérience. Sa pédagogie emprunte à d’autres disciplines des techniques de respiration, d’étirements et de placements appropriés à la prise de conscience du corps et de ses mouvements. De plus, elle développe l’oreille musicale et le sens du rythme par des exercices d’écoute et de pratique de la percussion et du chant. Enfin, elle se sert de son savoir-faire en théâtre pour développer l’interprétation.

Un des buts de son enseignement est de mettre en œuvre ces acquis, par le plaisir de la danse et de l’improvisation au sein de rencontres festives.

Ce qu’ils en disent :

“Cécile Apsâra fait partie de cette nouvelle génération d’artistes en Europe qui, tout en préservant son identité culturelle va puiser dans d’autres cultures afin de tisser un langage commun. Ses inquiétudes artistiques l’amènent à explorer l’univers du flamenco et en particulier celui du baile. Ses connaissances théâtrales et musicales lui permettent de tirer parti au mieux des longues heures d’observation du monde flamenco. Sa vision ample du flamenco se reflète dans sa danse. Elle a su aller au-delà de l’étude purement “académique” : elle nous transmet états d’âmes et pensées. Quand elle danse, c’est un jet d’émotion, quelque chose de terrien qui vous prend directement aux entrailles. Elle danse d’un bout à l’autre de son corps et l’énergie qu’elle dégage est telle qu’à eux seuls les mouvements de main peuvent vous envoûter. En un mot, tout en alliant modernité et tradition, elle a su refléter, traduire ce qu’il y a de plus naturel et d’universel dans la danse flamenca.”

Maria Gonzalez, Directrice Mes de Danza – Séville

“Depuis la Bretagne, autre terre d’héritage, Cécile Apsâra sait par sa ténacité et son engagement tracer le sillon d’un flamenco exigeant, ancré dans la tradition et ouvert à la création. Sa rencontre avec le flamenco l’emmène, dès ses débuts, en Espagne au cœur de l’Andalousie. Par immersion, elle deviendra passeur, soutenue par ses maîtres.
Cécile Apsâra construit, pas à pas, un univers artistique riche et pluridisciplinaire. Elle doit la singularité de son travail au croisement des expériences artistiques. Le flamenco est théâtre, elle questionne le physical theater. Le flamenco est mouvement, elle peint. Le flamenco est musique, elle questionne la musique savante contemporaine. Pour Cécile Apsâra, le flamenco est une expression qui vit corps et âme au rythme du temps présent.”

Christine Barbedet, auteure


Projet culturel

Présentation générale

Implantée depuis 2000 à Rennes, Apsâra Flamenco propose à des publics variés en Bretagne une rencontre avec l’art flamenco. Pratique de la danse, de la guitare et plus ponctuellement du chant, découverte du répertoire traditionnel ou approfondissement des aspects esthétiques, les propositions sont nombreuses.

 Les RencontrAs FlamencAs, organisées en partenariat avec le Centre Culturel Triangle à Rennes proposent à des publics variés une complète immersion dans la danse et la musique flamenca.

 A la croisée de la démarche artistique et de l’action culturelle : ¿Flamenco ?, conférence dansée multimédia répond à une demande du public en matière d’histoire du flamenco et de compréhension de son esthétique. A la fois outil pédagogique et spectacle vivant, elle s’adresse à un public très large.

La transmission du flamenco : depuis 1999, la danse et la guitare flamencas sont enseignées à Rennes. > Les ateliers à l’année

Les ateliers ont lieu au centre culturel Le Triangle. Les ateliers sont fréquentés par des élèves de tous niveaux et de tous âges.

Des stages ont lieu régulièrement en Bretagne, en France et à l’étranger et s’adressent aux amateurs comme aux professionnels. APSÂRA Flamenco est en effet centre de formation agréé par l’AFDAS.

La sensibilisation en milieu scolaire et socioculturel : SUITE FLAMENCO, LAS CARMEN, le MADIFLAMENCO sont des formules souples et légères adressées à un large public : festivals, centres socioculturels, maisons de retraite, hôpitaux, prisons, fêtes de quartier, soirées privées, cabarets…

Le groupe amateur de l’association anime des soirées et événements dans des lieux tout aussi variés.

Les activités parallèles : L’association Apsâra Flamenco organise régulièrement des soirées, fiestas, peñas … en lien avec les stages et les ateliers.

Le développement en conseil artistique et culturel : APSÂRA Flamenco se revendique comme un centre spécialiste de la culture flamenca en Bretagne. Les savoirs théoriques et pratiques accumulés depuis la naissance de la structure et le début de la carrière de Cécile Apsâra gagnent à être accessibles au plus grand nombre, étudiants, danseurs amateurs et professionnels ou simples curieux, par différents biais :

 la formation professionnelle : organisation de stages avec des grands maîtres de danse et musique du monde

 le conseil auprès des programmateurs en matière de flamenco,

 l’aide à la préparation de rôles d’artistes à l’opéra, au théâtre, pour des films.

Le fonds de ressources documentaires :

 numérisation de documents d’archives

 classification des documents papiers, audios et vidéos

 mise en valeur du fonds documentaire

travail de recherche et de prospection documentaire en partenariat avec Anne-Marie Virelizier, historienne de l’art flamenco,
et des étudiants bretons en civilisation hispanique (Universités de Rennes et Brest)

 acquisition de documents

 organisation d’événements pour faire vivre ce fonds de ressources (conférences, projections, colloques internationaux)

Voyages organisés, sensibilisation autour de spectacles
L’association organise des voyages dans le but de faire connaître à ses adhérents des chorégraphes dont l’empreinte marque un style bien particulier dans le flamenco contemporain.

Ainsi deux voyages à Séville ont permis de se plonger dans la réalité du monde flamenco en allant rencontrer de grands maître de cette tradition.

Nous avons organisé deux voyages à Brest voir le Ballet CARMEN d’Antonio Gades dansé par la Fondation Antonio Gades et TABULA RASA d’Israel Galvan au Quartz.

Projet artistique

Un flamenco exigeant, ancré dans la tradition et ouvert à la création

La compagnie APSÂRA Flamenco a été fondée à Séville (Espagne) en 1996 par Cécile Apsâra, chorégraphe. Elle crée régulièrement des spectacles d’abord à Séville, Madrid puis à Paris et enfin en Bretagne. Avec le flamenco au cœur de son travail, la chorégraphe croise théâtre, danse, musique, art plastique sans cesser de les relier aux inquiétudes et aux réalités du monde actuel.

En outre, la compagnie APSÂRA Flamenco développe et enrichit continuellement son travail autour du répertoire traditionnel flamenco, qui reste à la source de toute création et fait partie d’un patrimoine vivant toujours à transmettre.

La compagnie œuvre à provoquer les échanges et les rencontres en invitant régulièrement des artistes du monde flamenco pour travailler et créer collectivement avec une grande diversité de publics.

À propos du flamenco, nous ne pouvons pas seulement parler de passé, d’héritage et de tradition parce qu’il est héritage mais il est vie aussi. Il se mélange encore, s’unit à d’autres musiques, recherche l’union avec d’autres cultures, s’appuie et se sert d’autres esthétiques comme le soulignent les incursions de nombreux artistes flamencos dans les domaines de la danse contemporaine, du jazz et de la bossa nova. Il a surmonté les frontières et a toujours recherché la fraternisation et le contact avec d’autres langages pour renforcer et élargir le sien. (…) Toujours ouvert aux apports individuels, il constitue un plaidoyer en faveur de la créativité humaine car il respecte, accueille et embrasse une multitude de créations personnelles… [[Extraits de la convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel]]

Le flamenco selon Cécile Apsâra, force, résistance…

Le flamenco est un genre musical et chorégraphique qui depuis tout temps renferme la force d’un art populaire et pluriculturel. Il a un impact reconnu sur tout type de public, toutes classes sociales confondues, âges, etc. Le public y trouve-t-il un exutoire, une conjuration de la mort, la force vitale sous les yeux ?

C’est l’art choisi par la chorégraphe et danseuse Cécile Apsâra pour s’exprimer.

Sensible à l’injustice depuis très jeune, le flamenco représente pour elle la force et la résistance.

Transcender ce qui nous est incompréhensible, ce qui nous blesse.

Une manière de restituer les violences qui nous sont faites.

Le flamenco est expression des oppositions : de la douceur à la force, de la retenue de l’énergie à son explosion.

Il exprime l’être dans le monde de façon métaphysique et non-figurative.

Les paroles du flamenco sont, en plus, un chant à la cohabitation, la tolérance, l’acceptation de la diversité et le respect mutuel. Un art solidaire et engagé envers les valeurs de la démocratie, qui chante la liberté et qui poursuit la justice, qui mise sur le dialogue et qui constitue un pont culturel de l’Andalousie et de l’Espagne vers d’autres latitudes.[[Extraits de la convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel]]

Le flamenco est devenu un élément culturel global et transfrontalier, ouvert à de nouvelles tendances, protagoniste d’un dialogue interculturel[[Extraits de la convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel]].

Par exemple, l’injustice faite aux femmes est un thème de travail et d’inspiration important pour Cécile. Le flamenco est pour les femmes un moyen d’affirmer leur dignité, leur féminité, mais aussi canaliser leur colère et leur frustration.

Depuis la Bretagne, autre terre d’héritage, Cécile Apsâra sait par sa ténacité et son engagement tracer le sillon d’un flamenco exigeant, ancré dans la tradition et ouvert à la création. Sa rencontre avec le flamenco l’emmène, dès ses débuts, en Espagne au cœur de l’Andalousie. Par immersion, elle deviendra passeur, soutenue par ses maîtres.
Cécile Apsâra construit, pas à pas, un univers artistique riche et pluridisciplinaire. Elle doit la singularité de son travail au croisement des expériences artistiques. Le flamenco est théâtre, elle questionne le physical theater. Le flamenco est mouvement, elle peint. Le flamenco est musique, elle questionne la musique savante contemporaine. Pour Cécile Apsâra, le flamenco est une expression qui vit corps et âme au rythme du temps présent.

Christine Barbedet, journaliste et autrice

Création contemporaine, répertoire traditionnel : deux axes de travail indissociables.

La Compagnie Apsâra Flamenco produit régulièrement des spectacles de flamenco, qui cherchent à relier la danse, le chant, la guitare et la percussion issus de la culture flamenca aux préoccupations et à l’esthétique de la société contemporaine. La littérature, le théâtre mais aussi la peinture sont des sources d’inspiration et des pistes de recherche pour un art grandi par les métissages, la recherche de correspondances et d’abstraction.

A ce jour, il apparaît que l’association est bien repérée sur le territoire pour ses actions diverses autour de la culture flamenca. De nombreux artistes travaillent régulièrement sur les différents projets portés par la structure.

En outre, la Compagnie Apsâra Flamenco développe et enrichit continuellement son travail autour du répertoire traditionnel flamenco, qui reste à la source de toute création et fait partie d’un patrimoine vivant toujours à transmettre
Créations de la compagnie Apsâra Flamenco :

SOLEA DE LA DAMA, 1996

La rencontre du théâtre et de la danse flamenca, reflets du mSOLEA_LAMA.jpgonde actuel : la pièce inspirée de La Dame aux Camélias, héroïne romantique par excellence, qui s’incarne dans la soleá, un type fondamental du flamenco expression de la solitude : soledad en espagnol.

SECRET ARIA, 1997 puis PASSION ARIA (2005 – Rennes) : un flamenco aux prises avec la femme au travail dans la société contemporaine. SECRET_ARIA08.jpg

FLAMENCO DE GRAND CHEMIN (2006 – Rennes) : la lecture d’une lettre de Mérimée avec guitare et danse flamenco, une renconMERIMEE5.jpgtre entre littérature et flamenco. Avec Guillaume Doucet et Cécile Apsâra. Guitare, Steven Fougères. Commande du Festival Les Scriludes.

ENTRE TIERRA Y CIELO (2006 – Rennes) : lecture de lettres du peintre Nicolas de Staël sur musique et danse flamenca. Avec Guillaume Doucet et Cécile Apsâra. Avec GuillaumTIERRA_CIELO.jpge Doucet et Cécile Apsâra. Guitare, Steven Fougères, percussion, Jean-Marie Nivaigne. Commande du Festival Les Scriludes.

 Judith_-_vignette.jpgSOL

Solo de flamenco contemporain

Aux quatre points cardinaux de la danse flamenca, Cécile Apsâra interroge à cœur la force tellurique de la femme dans son rayonnement solaire, par eau et feu, entre ciel et terre.

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OMA La “trop” merveilleuse histoire de Cendrillon

Conte dansé flamenco, tout public à partir de 4 ans

Création 2016 de Véronique Bouvet et Cécile Apsâra.

> en savoir plus

Le Cid, une expérience cinématographique Cécile Apsâra a été sollicitée par Emmanuelle Gorgiard pour faire la chorégraphie du film d’animation « Le Cid ». Le_Cid_Chimene.jpg

En savoir plus

Cécile Apsâra et Kendirvi : Depuis plusieurs années Cécile Apsâra travaille avec ce groupe de musique bretonne qui ouvre son répertoire aux musi14--Miss-flamenco.jpgques du monde.

 Racines_vagabondes-miniature.jpgRACINES VAGABONDES, 2001

Cécile Apsâra danse avec les chevaux !

Travail autour du répertoire traditionnel flamenco

Les peñas

Les peñas sont des soirées organisées dans l’esprit des fêtes andalouses, réunissant danseurs, chanteurs, musiciens, aficionados (pratiquants amateurs, passionnés de flamenco) et simples spectateurs autour du flamenco. La présence d’artistes andalous lors de certaines rencontres est l’occasion d’une transmission privilégiée de l’art et du répertoire traditionnel. Ces moments contribuent véritablement à l’enrichissement du travail des artistes et des amateurs.
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Diffusion de spectacles traditionnels

Le CABARET FLAMENCO (2004 – Rennes) est un ensemble de formations de taille variable, allant de trois à dix artistes, la formation la plus fréquente rassemblant une danseuse, un guitariste, et un ou deux chanteurs français et espagnols.

Avec charme et violence, profondeur et légèreté, passion et séduction, le talent s’accorde à l’heure andalouse.

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Spectacle danse et musique tout public.

Une fresque sur l’homme face à l’univers en cinq tableaux, Air, Feu, Eau, Terre, Soleil.

« Une belle expression gestuelle qui prend le spectateur dans une chorégraphie structurée et émouvante.» Anne Collonier/Centre Culturel Jacques Duhamel de Vitré (35).

« un spectacle qui ne peut que réjouir les aficionados et ouvrir l’appétit des novices ! » Christine Barbedet, auteure/plasticienne.

Ces types de formation travaillent avec des comités d’entreprise, dans des soirées privées, avec des théâtres et dans le cadre de festivals.

Apsâra Flamenco • 15, rue de Picardie 35000 Rennes • 02 99 53 18 83 • Nous écrire • © Apsâra Flamenco