Secret Aria

Spectacle filmé au Théâtre MOGADOR

FESTIVAL ESTIVALES DANSES 2000

Soirée du mardi 27 juin 2000

Extrait de Scènes de danses, diffusion TF1, le 24/10/2005.

SECRET ARIA (créé à Séville en 1997) développe à travers la danse, la musique et l’expression théâtrale une réflexion sur la femme au travail dans la société contemporaine. Une réflexion qui s’exprime en utilisant les codes d’une manifestation aussi ancestrale qu’actuelle : le flamenco.

Cinq secrétaires travaillent ensemble dans un bureau, cinq femmes libres luttent contre la double violence du machisme et de l’oppression sociale. Elles extériorisent leur malaise en tapant à la machine à écrire des rythmes de flamenco.

Durée : 25 minutes

Chorégraphe : Cécile Apsâra

Chanteuse : Ana Real

Danseuses : Diana Regaño

Choni Pérez

Cécile Apsâra

Macarena Vergara

Lumière : Marianne Pelcerf

Costumes et scénographie : Cécile Apsâra et Sophie Lambert

Voix off : Juan Jo Macías

Musique en direct : Compagnie APSÂRA

Musique enregistrée : Mathias Berchadsky

Textes : Compagnie APSÂRA

Jose Luis Ortiz Nuevo (publié dans Coplas del siglo XXI)

répèrtoire populaire

Machines à écrire : AFOBAN Centro de Formación Sevilla

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Photo©Tato Olivas

UNE COMPAGNIE AVEC PLUS D’UNE CORDE A SON ARC

Cécile Apsâra appartient à une nouvelle génération de chorégraphes qui, comprenant que l’art est chose vivante mais sérieuse, nourrissent leur langage gestuel d’une tradition qu’ils mettent en prise directe avec leur époque.
Profondément libres vis-à-vis des styles, peu leur importe qu’il s’agisse de ballet classique, de new wave ou de flamenco, ils dominent en revanche solidement la ou les techniques choisies. Celles-ci deviennent alors parfait instrument d’une sensibilité contemporaine. Connaissant les codes, ils redeviennent intéressants s’ils sont utilisés différemment.

Cécile Apsâra, interprète de feu et de passion, s’empare de la tradition flamenca pour dire avec force des choses d’aujourd’hui. Dans son spectacle, cinq filles secrétaires vont passer de la soumission à la rébellion au crépitement des machines à écrire qui remplacent les castagnettes et transformer le bureau en champs de revendication. Humour, fureur, orgueil et séduction, toute la palette de sentiments s’exprime à travers un flamenco que Cécile Apsâra tout en respectant sa rigueur, rend inattendu et passionnant.

Avec elle, on rit, on s’émeut, on s’enflamme, bref, on se sent concerné.
Serait-ce qu’à l’épreuve du passé le présent se dit mieux ? Un présent que Cécile Apsâra, chorégraphe, n’a pas fini de décrypter.

Sonia Schoonejans

Représentations de SECRET ARIA :

VI Rencontre Chorégraphique de Danse Espagnole et Flamenco, Teatro Albéniz, Madrid, 1997

Teatro Gutiérrez de Alba, Alcala de Guadaira (Séville) , 1998

Théâtre Dunois, Paris, 1998

Soleá de la Dama

Danse : Rio Matsumoto

Chant : Rafael de Alcalá

Guitare : Antonio Moreno

Direction artistique : Cécile Apsâra

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Inspirée de La Dame aux Camélias (Alexandre Dumas-fils), SOLEÁ DE LA DAMA est une histoire de solitude : solitude de la courtisane qui ose troubler l’ordre bourgeois en tombant amoureuse d’un jeune homme d’une classe sociale différente, solitude de la femme face aux hommes, à l’argent et à la maladie mortelle… Héroïne romantique par exellence, le personnage s’incarne dans la soleá, un type fondamental du flamenco qui signifie soledad (solitude).

Sa danse a pour vocation de communiquer la mémoire souterraine d’êtres disparus, de communautés exclues du monde. Cette réflexion prend corps à travers l’acte partagé d’une manifestation d’art vivant, qui mêle avec justesse flamenco, danse,théâtre, musiques classique et contemporaine.
Dans l’esprit d’une recherche de mouvements chorégraphiques nouveaux, Cécile Apsâra pousse toujours plus loin la rencontre du théâtre avec la danse flamenca en les faisant reflets du monde actuel.

Représentations de SOLEÁ DE LA DAMA :

 MES DE DANZA Sala Imperdible, Séville, 1996

 Café de la Danse, Paris, 1999

 Centre Culturel L’Orangerie, Roissy en France, 16 mars 2001

Création de Gilles Marceaux :

SOLEA DE LA DAMA (8’30”) vidéoclip
http://gillesmarceaux.free.fr/solea.html
Initialement une chorégraphie de Cécile Apsâra dans laquelle un vrai japonais de Séville danse le rôle de la Dame aux Camélias, SOLEA DE LA DAMA a été filmé sur la scène du Café de la Danse avec trois caméras puis, non pas « monté », mais composé avec le logiciel After Effects.

SOLEA DE LA DAMA délaisse la chronologie du montage au profit d’une ligne de fuite en spirale où la trajectoire des images ne parle pas à l’œil mais à la main.
Avec Rio MATSUMOTO (danse), Sylverio HEREDIA (chant), Enrique MURIEL (guitare).

Vous pouvez également regarder la première version de SOLEA DE LA DAMA , conçue comme une maquette ou une ébauche, qui garde son intérêt et ses qualités propres au côté de la version finale. Elle est par ailleurs accompagnée d’une bande son différente, enregistrée hors spectacle.

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